Lorsque l’on évoque les sidecars, une certaine nostalgie nous envahit. Cette association d’une moto et d’une nacelle offre un moyen de transport original qui séduit depuis des décennies. Découvrez cet univers passionnant à travers son histoire, ses spécificités et les astuces pour rejoindre cette communauté.
Un peu d’histoire
Le sidecar aurait vu le jour à la fin du 19ème siècle suite à l’ajout d’une nacelle à une bicyclette. Bien que plusieurs pays revendiquent son invention, on attribue généralement le premier brevet à Jean Bertoux, armurier français. Très populaire entre les deux guerres mondiales et dans les années 1950, les sidecars destinés au grand public ont par la suite été concurrencés par l’apparition des petites voitures économiques.
Le monde des sidecars en France
Ce ne sont pas les options qui manquent pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure du sidecar. Entre constructeurs, associations et forums dédiés, vous ne serez jamais seul.
- Les constructeurs : bien que leur nombre ait diminué, ils proposent une large gamme de nacelles adaptables sur diverses motos ou des solutions prêtes à l’emploi.
- Les associations : telles que l’Amicale des Side-Caristes de France ou le Club du Side-Car Français, elles permettent d’échanger et de garder vivante la passion du sidecar.
- Les forums : lieu d’échanges et de conseils entre passionnés, ils offrent une mine d’informations pour trouver le sidecar qui vous correspond.
Réglementation et permis nécessaires
Sachez que les sidecars sont considérés comme des deux-roues au regard de la législation. Il est donc nécessaire de posséder un permis A1 pour pouvoir conduire avec une nacelle. Les règles à suivre sont similaires à celles d’une moto classique : port du casque et des gants, respect des limitations de vitesse et des dimensions maximales autorisées pour les motos.
De plus, l’ajout d’un sidecar est perçu comme une modification significative de la carrosserie, ce qui implique que la carte grise doit mentionner SIDE-CAR ou SOLO/SIDE-CAR.
Assurance et formation
Tout véhicule doit être assuré en France, il vous faudra donc souscrire une assurance responsabilité civile au minimum. Par ailleurs, il est possible de suivre une initiation à la conduite d’un sidecar, non obligatoire, afin de bénéficier de conseils d’expert sur son pilotage spécifique et minimiser les risques d’accident.
Choisir son sidecar
Le choix des modèles de nacelles est large : sidecar historique pour les collectionneurs, moderne pour une utilisation familiale, sportif pour la compétition ou cross pour les amateurs d’enduro. Quel que soit l’usage que vous en faites, vous trouverez le sidecar correspondant à vos besoins.
Budget et marché neuf ou d’occasion
- Le neuf : des modèles prêts à l’emploi coûtent environ 10 000 euros. L’installation sur une moto entraîne un coût supplémentaire à multiplier par 2.
- L’occasion : souvent plus abordable et concrète car déjà existante.Régulièrement, les sidecars sont proposés avec peu de kilomètres pour 10 000 à 12 000 euros.
Conduire un sidecar : différences et similitudes avec la moto
Il est important de noter qu’un sidecar se conduit différemment d’une moto classique : il ne tourne pas de la même manière, ne freine pas identiquement et sa trajectoire droite est différente.Pour rappel, l’apprentissage via des stages n’est pas obligatoire, mais recommandé.
Mis à part ces différences, deux points communs subsistent : s’exposer aux intempéries lorsqu’il pleut et l’esprit motard omniprésent au sein de la communauté des sidecaristes.